Boaki dans l'Express ! (7/02/2009)

Ou quand les jeux vidéo en ligne massivement multijoueurs ouvrent leurs portes aux 6-13 ans...

 

Les parents familiers des logiciels Adibou ne se sentiront pas dépaysés dans l'univers graphique de Boaki (vidéo à découvrir sur Obiwi).  

 

Ils ont déjà conquis le coeur de millions de joueurs, ados et adultes, depuis plus de dix ans et représentent l'étoile montante du secteur des jeux PC. Les jeux de rôle en ligne veulent désormais conquérir un public plus jeune. Depuis trois mois, un acteur français s'est lancé sur le marché et espère accueillir les mini-gamers sur le monde de Boaki.  

 

Aux commandes, Roland Oskian, le "père" des logiciels éducatifs Adi et Adibou et Christophe Ramboz, ancien de Vivendi et acteur du lancement de World of Warcraft en Asie. Un projet mis sur pied avec un investissement d'une dizaine de millions d'euros. A l'origine du jeu, il y a six ans, Boaki portait le nom de Kipulkai et ne devait pas être disponible sur Internet. Ses créateurs changent rapidement d'avis face au succès d'autres jeux en ligne pour enfants, comme son concurrent Club Pinguin du géant Disney. Ils en font un monde virtuel à part entière, accessible via une fenêtre Internet Explorer. Leur ambition est d'ouvrir aux 6 - 13 ans un univers virtuel non violent, basé sur l'entraide.  

 

Boaki, l'univers virtuel qui veut séduire les plus petits

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Boaki

 

Pour accéder à des options de

personnalisation avancées

de son personnage,

il faut payer

un abonnement de 4,95 par mois.  

 

 

Les concepteurs de Boaki doivent dès lors rassurer les parents. Pour préserver un environnement sain et éviter les mauvaises rencontres, ils ont recruté une équipe d'une dizaine de jeunes handicapés qui travaillent de leur domicile. Ceux-ci jouent des personnages spéciaux appelés "guides". Ils conseillent, écoutent, recadrent... et lisent l'ensemble des conversations publié sur le chat, qui n'est ouvert qu'en journée. Autre atout sécurité, le partenariat développé par Boaki avec l'association pour la protection de l'enfance Action innocence, engagée dans la lutte contre l'exploitation enfantine et la pédophile. Et si un enfant joue trop, ou se connecte régulièrement de nuit ? "Un de nos guides va s'adresser à lui, et lui posera des questions simples pour comprendre pourquoi il est là, comme : 'Dis-donc, il pleut chez toi, aujourd'hui?'", assure Christophe Ramboz. 

Comme ses grands frères World of Warcraft, Aion ou Warhammer Online, Boaki mise sur un système d'abonnement. Les joueurs qui ne payent pas sont rapidement limités dans leur découverte de l'univers. Si le jeu compte quelques centaines de ces membres payants, c'est encore insuffisant pour parvenir à l'équilibre. "On pourra considérer que notre pari est réussi si nous atteignons 5 000 membres français. Une perspective que nous pouvons envisager pour l'été 2010", espère Christophe Ramboz. Mais pour atteindre cet objectif, reste à développer les moyens de paiement: actuellement, seul le système Paypal permet de financer un abonnement. Et à stabiliser et renforcer les serveurs, qui ont encore tendance à éjecter les joueurs dès que ceux-ci sont un peu trop nombreux. 



29/03/2011
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